INSERM (Institut National de la santé et de la recherche médicale). Comité éthique Inserm février 2016.
Saisine concernant les questions liées au développement de la technologie CRISPR (clustered regularly interspaced short palindromic repeat)-Cas9.
L’ingénierie du génome ou « Editer le génome » (traduit ainsi de l’anglais « genome editing ») consiste à ajouter, enlever, modifier une ou quelques bases dans une séquence d’ADN. Si la séquence correspond à un gène, la conséquence en sera la modification d’expression de ce gène, soit son « invalidation » (perte de fonction, knock-down), soit la modification de la séquence protéique de la protéine qu’il code et dans certains cas le changement d’activité ou de localisation ou de durée de vie ou au contraire la correction d’une fonction altérée, selon le contexte biologique.
De quoi s’agit-il ?, CRISPR-Ccas 9 est en quelque sorte un ciseau moléculaire capable d’induire une cassure double brin de l’ADN en un site choisi du génome.
Le principe de précaution peut être invoqué lorsqu’un phénomène, un produit ou un procédé peut avoir des effets potentiellement dangereux, identifiés par une évaluation scientifique et objective, si cette évaluation ne permet pas de déterminer le risque avec suffisamment de certitude.
Aspects éthico-sociétaux liés à l’utilisation de la technique d’édition du génome CRISPR-Cas9 (FR)